Le coeur gros d'Îlien...le blog de Patrick Thuillier : Lieu balzacien par excellence. De Paris à Saché en...
Honoré de Balzac
Lieu balzacien par excellence.
De Paris à Saché en passant par Tours...
Lieu balzacien par excellence.
De Paris à Saché en passant par Tours...
Pour aller de Paris à Tours, Balzac prenait à 6 heures du soir, rue Notre-Dame-des-Victoires, la diligence à destination de Bordeaux. On déjeunait à Beaugency à 9 heures du matin et l'on arrivait, pour dîner, à Tours à 5 heures du soir. Le voyage de 59 lieues avait duré exactement 23 heures.
A raison 1 fr.50 par poste, il en avait coûté 88 fr.50, six fois plus qu'en chemin de fer en 1914, dernière année du franc-or. Le règlement interdisait le transport de plus de 5 kilos d'argent monnayé. Mais Balzac n'eut pas à s'en préoccuper, car il ne posséda jamais, bien à lui, un pareil pactole, réservé aux coffres du Père Grandet.
Quand M. de Margonne était prévenu ou qu'il était d'humeur à se répandre en largesse, il envoyait sa voiture prendre Balzac à Tours, à l'arrêt de la diligence quai du Pont-Neuf. Sinon, Balzac faisait à pied les 23 kilomètres qui séparent Tours de Saché. Par les belles journées de l'été, époque habituelle de ses voyages, c'était, avant la tombée du jour, une promenade acceptable. Il avait d'ailleurs à sa disposition un autre horaire qui lui permettait d'arriver à Tours, de grand matin, avant le lever du soleil.
Au cours du trajet, l'imagination de Balzac allait beaucoup plus vite que ses courtes jambes. Son regard enregistrait des images que nous retrouverons dans ses romans.
A suivre...
A raison 1 fr.50 par poste, il en avait coûté 88 fr.50, six fois plus qu'en chemin de fer en 1914, dernière année du franc-or. Le règlement interdisait le transport de plus de 5 kilos d'argent monnayé. Mais Balzac n'eut pas à s'en préoccuper, car il ne posséda jamais, bien à lui, un pareil pactole, réservé aux coffres du Père Grandet.
Quand M. de Margonne était prévenu ou qu'il était d'humeur à se répandre en largesse, il envoyait sa voiture prendre Balzac à Tours, à l'arrêt de la diligence quai du Pont-Neuf. Sinon, Balzac faisait à pied les 23 kilomètres qui séparent Tours de Saché. Par les belles journées de l'été, époque habituelle de ses voyages, c'était, avant la tombée du jour, une promenade acceptable. Il avait d'ailleurs à sa disposition un autre horaire qui lui permettait d'arriver à Tours, de grand matin, avant le lever du soleil.
Au cours du trajet, l'imagination de Balzac allait beaucoup plus vite que ses courtes jambes. Son regard enregistrait des images que nous retrouverons dans ses romans.
A suivre...